Bien gérer son temps et organiser ses traductions Babelcube et ses autres activités

Comment réussir à s'organiser lorsque l'on souhaite traduire pour Babelcube et maintenir ses autres activités quelles soient familiales ou professionnelles.

J'ai trouvé mon propre rythme après quelques essais et quelques réajustements. Vous devez vous aussi trouver votre propre rythme. Chaque rythme de travail est très personnel et doit s'adapter parfaitement à la vie de chacun d'entre nous, afin que soit maintenu notre équilibre aussi bien financier que personnel.

J'ai trouvé un équilibre en traduisant environ 3500 mots par jour, soit environ 10 pages. Il y a des jours où je traduis moins, parce que ma vue se fatigue ou parce que je me sens trop déconcentrée. Dans ce cas, j'arrête ma traduction et je me dédie à une autre activité, généralement, j'en profite pour prendre l'air et marcher. Mais je veille à ce que cela ne soit pas une activité intellectuelle.

Dans la même semaine, je dois effectuer des traductions exigeant que je sois derrière mon ordinateur et des relectures de manuscrits, que j'effectue sur papier avec mes stylos rouge et vert. Les relectures de manuscrits et les corrections, je préfère les effectuer à la terrasse d'un café ou dans un parc, à la plage etc... lorsqu'il fait beau, bien sûr. Sinon, je les fais en intérieur.

Il m'arrive de regarder les prévisions météo sur une semaine et de d'organiser mon travail en fonction de la météo pour profiter au maximum des journées ensoleillées. De cette façon, je n'ai pas l'impression que je passe mon temps à traduire. De plus, le travail de traducteur indépendant est assez solitaire et on ressent le besoin d'être en contact avec les autres.

3500 mots représentent pour moi environ 5 heures de travail. Je travaille donc sur la traduction d'un manuscrit durant environ 5 heures. Puis après une coupure de quelques heures j'effectue des relectures et des corrections d'autres manuscrits durant environ 2 heures.

Parfois, je suis très en forme et je travaille davantage. Parfois, je me sens épuisée et je traduis moins. C'est pourquoi, tous les jours, je vérifie mon planning et le réajuste pour toujours rester dans les délais.

Pour traduire autant et avoir une vie sociale, je me lève naturellement vers 5-6h du matin et me couche assez tard.

En général, j'effectue déjà la moitié de mon travail entre 6h et 9h. Puis, je m'occupe de mes autres activités et je reviens sur le travail de traduction en fin de journée durant environ 2h à 4h.

Parfois, j'ai des obligations qui m'empêche de travailler, je ne suis pas en forme ou j'ai besoin de repos. Dans ce cas, je dois dispatcher mon travail de la journée sur les journées suivantes.

J'ai remarqué que pour éviter les pertes de mémoire, de concentration, les fatigues émotionnelles et physiques, la vue qui se brouille, une bonne hygiène de vie et le repos sont essentiels.


Commentaires

Articles les plus consultés